Le calme est revenu à Trézélan… vive la rentrée !

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Date de l'évènement: 
Vendredi, 25 Avril, 2014

Vendredi 25 avril (2014) - Pour la rentrée des vacances de Pâques, l'école primaire de Trézélan va retrouver sa sérénité et sa convivialité. En effet, après quelques semaines de lutte pour l'Amicale Laïque et  ...

... les parents d'élèves : courrier (NDLR : Article ICI), entrevues avec la direction académique (NDLR : Article ICI), occupation de l'école, journée "école morte" (NDLR : Article ICI), pétition (NDLR : Article ICI), manifestation dans les rues de la ville le 16 avril dernier… on peut le dire maintenant : c'est gagné ! La nouvelle était tombée le jeudi 17 avril à 21h43 et BVonline s'en était fait l'écho par un communiqué en parution directe.

Donc, la quatrième classe n'est plus menacée. "C'est la forte mobilisation et la détermination de tous, ainsi que la couverture par les médias locaux, qui ont été les éléments déterminants dans cette affaire" assure Cinderella Bernard, la présidente de l'Amicale Laïque, adjointe à l'éducation. Pour fêter cela, ce vendredi 25 avril, un dernier barbecue a été allumé dans la cour de l'école et les banderoles revendicatives ont été décrochées.

Pour autant, la lutte continue au niveau des valeurs et des convictions ! L'école reste solidaire des écoles voisines touchées par le fléau de la carte scolaire (NDLR : Carte scolaire ICI). Le 22 avril dans la salle d'animation, en présence de Pascal Connan, le délégué du syndicat FO enseignement, l'école de Trézélan a reçu une quarantaine de représentants des écoles de Plestin-les-grèves, Bourbriac, Grâce, Rostrenen, Plouberze, Callac, Plénée-Jugon, touchées par des fermetures ou des non ouvertures de classe.

"Nous sommes contents et fiers de vous accueillir, a lancé l'adjointe à l'éducation, car pour nous, la défense de l'école publique, et tout particulièrement de l'école rurale, c'est notre priorité". Le délégué FO explique ensuite : "Le boulot de la Direction Académique, c'est, dans un cadre budgétaire fixé, de mettre en œuvre la carte scolaire, c'est à dire les ouvertures et fermetures de classes, sans que cela fasse des vagues. Or, notre boulot à nous, c'est que ça fasse des vagues justement. C'est cela qui peut faire bouger les choses. Aussi, ce qu'ils veulent éviter à tout prix, c'est que les écoles se fédèrent !". "Pourquoi on a eu gain de cause à Trézélan appuie Cinderella Bernard, même si on a l'impression de n'avoir pas été entendu pour les arguments que nous avons apportés et votre présence ici le prouve bien : ce n'est pas la défense de l'école rurale qui a été entendue ?". "Parce qu'ils savent que nous sommes virulents en ces circonstances. Comme ils le disent, nous sommes les irréductibles gaulois. Depuis des années à Bégard, il nous arrive régulièrement d'avoir des risques de fermeture ou des besoins en ouverture, et chaque fois, c'est le rapport de force qui l'emporte. On est très bien relayé par la presse locale et ils ont peur de ces mouvements" argumente l'élue.

Décidemment, la carte scolaire, c'est le marronnier de l'éducation nationale en panne de moyens et de solutions pour préserver l'école républicaine … Mais pour l'heure, à Trézélan, le calme est revenu.

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