Aménagement de la rue du Dispensaire : Esthétisme et sécurité

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Date de l'évènement: 
Samedi, 18 Octobre, 2014

Samedi 18 octobre (2014), au pied du château d'eau, Noël Bernard, le Président du Syndicat des Eaux du Jaudy et Gérard Le Caër, le maire de Bégard, avaient joint ...

... leurs invitations pour l'inauguration du château d'eau pour le premier et la réception des travaux d'aménagement de la rue du Dispensaire pour le second.

Devant une quarantaine de personnes, élus, sous-traitants et riverains, le président du SMEJ fait tout d'abord un rapide retour sur l'objet de son intervention : "Le grand ouvrage d'art qui nous surplombe de 30m de haut, a une surface de 700m2 et un réservoir de 300m3. Il date des années 56-57. Emile Boëttez, présent ici avec nous, et cinq autres collègues, ont travaillé sept mois sur le chantier. Tout était fait à la main - pas de bétonneuse à l'époque et pas de grue - et ils montaient environ 4m par semaine". L'inauguration du château d'eau a eu lieu le 19 janvier 1957, rappelle Noël Bernard qui précise ensuite, qu'outre cet ouvrage, le syndicat des Eaux du Jaudy a en charge trois autres châteaux d'eau et trois réservoirs semi-enterrés. Chaque année, c'est entre 400.000 et 500.000€ de travaux qui sont réalisés tant pour l'usine de pompage et de traitement de Pont Morvan, que pour l'amélioration et l'extension des réseaux. "En tout, poursuit-il, ce sont 14 communes desservies par 510 km de canalisations à partir de l'usine créée en 1973 et chaque année, 800.000m3 sont ainsi produits" (NDLR: 836.394m3 d'après la feuille d'information de 2012 – Dernière parue à notre connaissance). Il explique ensuite qu'il s'agit d'une eau de qualité analysée en continu à l'usine : chlore, nitrates, pesticides, fer… "En tout, ce sont plus de 65 paramètres qui sont pris en compte par les analyses des services de santé du Département" précise le président Bernard. Selon lui, "le prix de l'eau est inférieur au prix moyen départemental et a encore baissé après le renouvellement du contrat avec la SAUR".

Recadrant son discours sur l'ouvrage de la rue du Dispensaire, Noël Bernard explique que bien qu'il soit solide, "le temps a fait son œuvre et il a fallu prévoir des travaux de réhabilitation intérieure et extérieure pour un total de 66.138,48€". Ces travaux réalisés par  l'entreprise Réhabilitation Ouest Étanchéité de Champcey dans la Manche ont nécessité 1.688 kg de peinture. "Je remercie son PDG, M. Romero et son équipe pour l'excellent travail réalisé, pour leur disponibilité et leur gentillesse" lance le président du SMEJ qui poursuit en félicitant "notre artiste, M. Thomas de Quimperlé, qui a réalisé la fresque", dont la réalisation fût décidée par l'équipe syndicale. "Cela dit, en matière d'esthétique, les choix sont toujours très partagés et je vous fais grâce des discussions concernant la couleur, les teintes, les diverses nuances, sans compter les reliefs des gouttes d'eau". Il fût donc fait appel "à la compétence des dames". Parmi les dames consultées, le président cite Emmanuelle Bouget, Arlette Offret, son épouse… "Et d'autres, sous l'œil sympathique de Mme Renard et des gens du voisinage". "Le beau ne saurait être l'ennemi du bien, conclut Noël Bernard, et c'est pourquoi je ne peux que me réjouir en pensant que quelle que soit la météo, qu'il pleuve ou qu'il vente, que la grisaille nous enveloppe ou même s'insinue peu à peu dans nos têtes et dans nos cœurs, il y aura toujours, au-dessus de nous, un petit coin de ciel bleu". Quel poète ce président… Mais bon, il faut aimer le bleu !

Gérard Le Caër prend alors la parole pour parler des aménagements de voirie sur quelques 300m de la rue du Dispensaire, qui ont coûté un peu moins cher que le château d'eau : 60.000€ environ. "Ces travaux répondaient à un triple objectif, expose le maire : tout d'abord, faire en sorte que le circulation des véhicules soit ralentie à 30km/h; Ensuite, que les piétons puissent être à l'aise et en sécurité sur les trottoirs, notamment les personnes à mobilité réduite, mais aussi les mamans avec landaus et poussettes; Enfin, on souhaitait une amélioration esthétique". Sur ce dernier point, l'esthétisme, le maire indique que "l'on a cessé de mettre du vert et encore du vert, car c'est de l'entretien et du travail". Sous-entendu aussi, de l'argent… et il poursuit : "La curiosité de cet embellissement, c'est que nous avons livré le projet à nos apprentis. La commune est connue pour prendre pas mal d'apprentis dans plusieurs corps de métier. C'est un acte politique envers les jeunes". Ainsi donc, les trois apprentis affectés aux espaces verts ont eu à travailler sur le projet d'aménagement paysager, "pas seulement sur la conception mais aussi sur les coûts, précise le maire. On leur a donné une enveloppe. On ne voulait pas que nos apprentis soient seulement des jeunes qui poussent des tondeuses. Il fallait qu'ils soient concepteurs de ces parterres". Le projet de l'un d'entre eux, Flavien Le Du, a été retenu.

"Ker Pabu est terminé, la voirie de campagne est parfaite, mais il nous reste un bon kilomètre de voirie très large, d'accotements mal égalisés et de vitesse à réguler, conclut Gérard Le Caër. Ce sera sûrement le plus gros projet d'aménagement de voirie urbaine que nous mènerons, à partir de l'année prochaine, je l'espère. Bien entendu, il y aura au préalable réunion publique, discussion, concertation avec les riverains… je pense en début d'année 2015". Le Maire parle de la rue Saint Nicolas.

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