Les cloches de Saint-Hervé vandalisées

Envoyer un mailEnvoyer un mail
Date de l'évènement: 
Dimanche, 13 Décembre, 2015

Dimanche 13 décembre (2015) dans les premières heures de la nuit, la chapelle Saint-Hervé sise au sommet du Ménez-Bré a été victime d'indésirables visiteurs. C'est un promeneur matinal, Michel Guégan, habitué du lieu puisqu'il ...

... y vient tous les jours "en pèlerinage"(1), qui en a fait le constat. Il a alerté les gendarmes, le président des "Amis du Patrimoine", Yvon Garrec et Jean-Louis Tanvez, le premier adjoint au maire. C'est tout d'abord la porte sud dégondée et rejetée sur le côté qui a retenu son attention. Cette porte est habituellement coincée par un étai et maintenue entrouverte de quelques centimètres pour faciliter le séchage des enduits intérieurs, la chapelle étant toujours en réfection. Aucun dégât n'est constaté dans la nef alors accessible ; Pas de disparition d'objets sacrés. En revanche, ce sont les cloches qui ont fait les frais des vandales. Baptisées par l'Évêque Denis Moutel en début mars 2012 (NDLR : Revivez l'évènement ICI) et installées dans le clocher quelques jours après (NDLR : Voir article ICI), elles devront sans doute être refondues, du moins pour l'une d'entre elles, le plus grosse, celle qui donne un "La" ; Elle se nomme Hervé, Iwan, Nicolas, Eflamm, Vincent, Jude, et elle est cassée en deux. L'autre, le "Do", baptisée Anne, Goneri, Stéphane, Maodez, Nicodème, est coincée en position haute dans le clocher par un rebord de pierre. "Je ne serai pas étonné qu'elle soit fendue" redoute Yvon Garrec. Les cloches n'étant pas accessibles, pour en arriver à ce désastre, "il a fallu tirer sur les cordes comme des malades mentaux" dit le président des Amis du Patrimoine qui va déposer une plainte et faire venir Art'Camp, les campanistes qui les ont installées. "J'espère que l'assurance va marcher... mais en tout cas, elles seront remises".

Puisqu'il est question de cloches, il nous revient à l'esprit ce qu'a dit Confucius - à moins que ce soit un autre sage - : "Si tu frappes la tête contre une cruche et que tu obtiens un son creux, n'en déduis pas que c'est la cruche qui est vide". En la circonstance, la cruche était pleine et pour rester dans le ton, souhaitons qu'à leur tour, les responsables de ces actes se les fasse bien sonner… les cloches.

(1) Monsieur Guegan a participé au financement de la cloche vandalisée à hauteur de 3.500€ en souvenir de son fils et de son petit-fils disparus

Partagez cet article