La Tannerie : le travail marquant et remarquable de Dominique De Beir

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Date de l'évènement: 
Vendredi, 22 Avril, 2016

Vendredi 22 avril (2016) à 18h à La Tannerie (Rue du Roudour), Erwan Le Bourdonnec ouvre la cinquième saison de ce lieu désormais bien connu des amateurs d'art contemporain. L'aventure a commencé en 2012 avec « Chambre d'Amis » (NDLR : Article ICI), puis ...

... avec « [∞] et autres cycles » (2013) (NDLR : Article ICI), « Table à Desseins » (2013) (NDLR : Article ICI), « Surfaces et mesures » (2014) (NDLR : Article ICI), « L'air de rien » (2014) (NDLR : Article ICI et ICI), « La patience des volcans » (NDLR : Article ICI)  et « Carnets d'errances et petits papiers » (NDLR : Article ICI) l'an passé.

Cette fois-ci, le propriétaire du lieu, par ailleurs trésorier de l'association ADER (Art Design Espace Roudour), accueille Dominique De Beir pour une exposition intitulée « Accroc et Altération ». "Ce qui nous intéressait particulièrement, c'était de pouvoir lui proposer La tannerie en résidence, présente Erwan Le Bourdonnec, et elle est ici depuis plus de 10 jours". Les œuvres présentées sont donc des œuvres originales, quasiment toutes réalisées pour la circonstance. Et Dominique De Beir est très productive !

Comme titré supra, « Accroc et Altération » montre le travail marquant et remarquable d'une artiste, par ailleurs professeur aux Beaux-Arts de Rouen. Marquant, remarquable… marquer, blesser, déchirer, égratigner, écorcher, labourer, lacérer, brûler, perforer… pour produire des œuvres qui mentent sur leur masse tant les traces résultantes leur donnent du volume, du poids, de la densité, telle est l'intention de l'artiste ! Martyriser, torturer la matière – elle travaille le carton, le papier, le polystyrène – pour lui faire avouer qu'elle n'est pas si plate, si lisse, si vierge, si pauvre que cela ; Et la mettre en lumière ! Et la peindre ! Car Dominique De Beir est une artiste peintre avant tout. "Ce sont des matériaux à la fois fragiles et résistants, qui supportent très bien les attaques" explique l'artiste qui poursuit : "il y a un élément déterminant dans mon travail, c'est l'apprentissage du braille il y a une vingtaine d'années. Cela a engagé tout un travail autour de la notion de marque, de trace, du tactile… ". Elle commence alors avec des petits poinçons et des instruments chirurgicaux, "et au fil du temps, sont nés de nouveaux outils, originaux, qui ont l'importance de par leurs cotés performatifs et actifs".

Le résultat est surprenant, esthétiquement original et très élégant. Une belle exposition qui laissera des traces !

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Dominique De Beir, en plus de La Tannerie et aux mêmes dates, expose parallèlement à Locquirec en deux lieux distincts : la galerie Réjane Louin et L'air du large.

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Vernissage vendredi 22 avril – Exposition ouverte du 23 avril au 26 juin les vendredis, samedis et dimanches de 14h30 à 18h30.

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