Lundi 26 septembre 2016, Gérard Le Caër, le maire, avait invité les riverains d'Hent Poul-ar-Vran, d'Hent Milin Donant et de Traon ar Bouk à une réunion publique afin de leur présenter les modalités de réalisation des prochains travaux d'assainissement qui vont être menés ...
... dans leur quartier. "Une trentaine de maisons est concernée par cet assainissement" expose le maire qui précise que le budget est de 120.000€ pour un peu plus de 800 mètres linéaires d'assainissement (835m exactement !) … "en gravitaire, c’est-à-dire que l'on a de la chance de pouvoir profiter de la pente vers le camping, duquel on part vers la station de relevage qui est tout en bas du bourg de Gwenezhan, laquelle pompe envoie les eaux usées vers Lanneven. Un grand voyage donc pour ces eaux…".
"C'est la 26ème tranche de l'assainissement collectif sur notre commune, intervient Alain Samson, le Directeur des services techniques de la ville, qui présente alors les ressources de la ville en matière d'assainissement. Ainsi, la commune dispose de deux unités de traitement - une sur Trézélan sur laquelle sont actuellement raccordées 40 maisons et l'autre sur Lanneven, la station d'épuration, plus conséquente et prévue pour une équivalence de 6.200 habitants. En sus des 40km de canalisations d'évacuation des eaux usées, un circuit de 9 km assure le refoulement – "Bégard est un chapeau et tout autour, quand on ne peut pas renvoyer l'eau par gravité simple directement à la station, on renvoie sur des pompes qui refoulent vers le point haut pour que cela s'en aille ensuite par gravité vers la station" - et douze postes de refoulement complètent le dispositif. "La station de Lanneven peut traiter 1.220m3/jour et on est actuellement à 60% de ses capacités de la station, avec environ 900m3/jour d'eaux traitées actuellement" poursuit le directeur technique qui explique ensuite comment devront être faits les raccordements et les règles, de contrôle notamment, qui devront être respectées.
"Sur la station de Lanneven, nous avons 1.700 abonnés environ", explique Vincent Clec'h, le premier adjoint et président de la commission travaux qui intervient alors sur les aspects plus législatifs : "La loi oblige que le fonctionnement de l'assainissement soit financé par les seuls abonnés. Vos impôts ne peuvent donc pas financer ce point. Seules les redevances d'assainissement le peuvent, ce qui fait que lorsque l'on fait une extension, il faut un maximum d'abonnés sur cette extension et c'est votre cas". "L'assainissement, c'est un budget propre qui doit s'équilibrer" reformule le maire. "De fait, les fosses actuelles devront obligatoirement être court-circuitées, poursuit le premier adjoint, et pour cela, vous devrez la vider, la remblayer, l'ensabler, voire la détruire". De même, les eaux de pluie, les retombées de gouttières ne devront pas être évacuées par l'assainissement. Le délai de raccordement au réseau d'assainissement collectif est de deux ans. Il est prolongé de cinq ans à compter de la date de certification du SPANC, pour les maisons de moins de cinq ans, "mais des maisons de moins de cinq ans, je ne pense pas qu'il y en ait beaucoup dans votre quartier !" ajoute Gérard Le Caër.
Agrandissement de la route, busage des douves … sont des questions posées par la quinzaine de riverains présents … "Mais pour l'heure, l'urgence est l'assainissement", répond le maire, le reste, c'est un deuxième temps… Mais soyez tranquilles, s'il faut améliorer, on va améliorer puisqu'il y aura un bitume et qu'il est hors de question d'y revenir deux ans après".
"Compte tenu de l'étroitesse des voies du quartier, les riverains devront s'adapter, le temps des travaux, à quelques contraintes en matière de circulation, mais le nécessaire sera fait pour que ces contraintes soient surmontables, annonce le représentant du maître d'œuvre, le cabinet ING Concept qui précise que les travaux commenceront dans le courant d'Octobre et qu'ils devraient se terminer avant la fin de l'année.