Traditionnelle cérémonie d'accueil des enseignants

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Date de l'évènement: 
Mardi, 4 Octobre, 2016

Mardi 4 octobre (2016), comme chaque année, mais à Trézélan cette fois, s'est déroulée la traditionnelle cérémonie d'accueil des nouveaux enseignants. "C'est une habitude que l'on a tous les ans, déclare Cinderella Bernard, l'adjointe aux affaires scolaires qui remplace en la circonstance ...

... le maire empêché, de se rencontrer pour faire connaissance avec les nouveaux enseignants - car l'école publique, c'est cela ; Tous les ans on a des nouveaux – ce qui nous permet d'échanger et de préserver entre nous ce lien qui est très fort et important". Pour l'élue, c'est grâce à ce lien, "cette habitude relationnelle entre nous", que parents, représentants des parents, enseignants, agents ont défendu le service public de proximité lors des précédentes crises.

"Vous voyez dans la presse combien le service public est mis à mal… on parle de suppressions d'emplois, de réduction de la dépense publique… et bien, il ne faut pas oublier que les écoles, c'est un service public et que ça peut arriver sur nos écoles comme cela a déjà été le cas. Il nous faut être vigilants et solidaires pour préserver nos écoles et si on a fait le choix de venir cette année sur Trézélan, c'est d'une part pour vous montrer les travaux réalisés dans la cour - elle est toute neuve - mais aussi pour affirmer combien on est attaché à nos écoles en milieu rural".

Elle se réjouit que cette année, la rentrée ait été sereine. Certes, Trézélan a perdu une classe, mais cela avait été anticipé et préparé avec les parents et les enseignants ; "Quand on a plus les effectifs, on a plus les effectifs ! On ne peut pas demander l'impossible. Il faut maintenant travailler pour que les effectifs remontent mais ça semble en bonne voie" concède Cinderella Bernard qui poursuit : "Mais on a récupéré un petit bout de cette classe de maternelle à Baloré qu'on nous avait fermée sans raison l'an passé puisqu'on avait les mêmes effectifs. Mais il faut rester vigilants pour la rentrée prochaine et être certains qu'on maintiendra cette classe avec nos seuls élèves de grande section". Il est vrai que concession il fallut faire ! Pour rouvrir cette classe, un accord a été donné – à corps défendant -à l'Académie pour qu'elle soit composée d'élèves de Grande Section (GS) et de Cours Préparatoire (CP), les premiers étant dans l'univers de la maternelle et les seconds dans celui de l'élémentaire. Une sorte de passerelle au mieux, d'un début de fusion au pire, ce que craint Thierry Lagier, le directeur de l'école élémentaire qui formule d'ailleurs une réserve sur ce point, regrette qu'il fallut accepter ce compromis et appelle à la vigilance pour l'année prochaine.

"On ne veut pas d'une grosse école, d'une grosse structure, déclare l'adjointe aux affaires scolaires en forme de réponse. On a la chance à Bégard d'avoir des écoles qui peuvent répondre aux besoins des familles, à leurs attentes, entre l'école familiale de hameau et la plus grosse école dans le bourg qui répond à des problématiques de proximité". Pour l'élue, la force est dans la diversité de l'offre, et pas seulement dans la diversité des structures mais aussi d'enseignement, avec l'enseignement bilingue, "particularité pour laquelle il a fallu militer quand ça s'est mis en place en 2007". "J'en parle car on a eu cette année l'ouverture d'une cinquième classe en bilingue – c'est un évènement ! cela arrive très rarement et cela montre qu'il y avait un vrai besoin de territorialité ; Mais c'est très fragile".

Bref… une rentrée sereine… avec des effectifs quasi constants : 913 élèves dans l'enseignement public à Begard, de la maternelle au collège, pour 915 en 2015. Pourtant, l'ouverture de la nouvelle école privée, qui fonctionne sur quatre jours, faisait craindre une fuite, non pas des cerveaux - quoique ! – mais d'élèves vers le privé. Il n'en fut rien ! "Sans doute que les familles se sentent bien dans nos écoles publiques et qu'elles sont satisfaites du service rendu et c'est là l'essentiel" conclut Cinderella Bernard avant de passer la parole à Alain Samson qui fait un bilan rapide des travaux menés dans les écoles… (NDLR : … mais sur lesquels nous ne reviendrons pas car déjà énumérés dans l'article ICI).

 

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