Conseil Municipal - Un emploi "Ville propre" prochainement

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Date de l'évènement: 
Jeudi, 6 Juin, 2013

 

Lors de la séance du conseil municipal qui s'est tenue le jeudi 6 juin (2013), figurait à l'ordre du jour une délibération visant le ...

... recrutement d'un jeune dans le cadre du dispositif "Emploi d'avenir" (Voir présentation du dispositif ICI). "On a pensé qu'il était bien de s'inscrire dans ce dispositif car c'est une façon de montrer que la commune s'intéresse à ces jeunes qui sont en difficulté" expose le maire, Gérard Le Caër. "On a pensé par ailleurs qu'il serait bien d'avoir quelqu'un pour s'occuper de la propreté de la ville, sachant qu'il y aura des départs à la retraite et que ce poste, que nous souhaitons pérenne, pourra le devenir". En résumé, l'idée est donc de "profiter" des 75% d'aide de l'état pour un tel poste, de le pérenniser ensuite comme le prévoit le dispositif et d'avoir un "monsieur propre" (ou une "madame propre") sur la commune. Pour la commune, il en coutera de l'ordre de 6.500€/an. "Le jeune recruté remplira les tâches attribuées au poste explique le maire (cf. Fiche de poste jointe ICI) et il aura pour mission de discuter avec les gens, notamment les promeneurs de chiens… crotteurs". En effet, signale le maire, "on a mis en place des dispositifs de poubelles pour les chiens mais certains propriétaires s'en moquent totalement. Sans faire à chaque fois de la répression, il est bon aussi de faire de la pédagogie pour éviter par exemple que les chiens aillent crotter au stade, dans les aires sablées de saut". Du côté de la majorité, Yvon Le Bellec émet une réserve sur l'embauche d'un emploi d'avenir pour un tel poste jugeant que c'est quelque part déresponsabiliser les gens qui devraient être responsables et naturellement respectueux de leur environnement. Il votera contre ce projet. Avant que le débat s'engage, Gérard Le Caër porte à la connaissance du Conseil que la commune est aussi très investie dans l'apprentissage : "Nous avons actuellement un apprenti au collège (espaces verts), deux autres aux services techniques (espaces verts) et deux autres en électricité pour la rentrée. Cinq apprentis et un emploi d'avenir, c'est donc un coup de main donné à six gamins de la commune".

Du côté de l'opposition ("Ensemble pour Bégard"), Yvon Garrec intervient : "Vous avez le souci de l'emploi donc on ne peut que souscrire à ce projet, d'autant plus qu'avec les départs à la retraite qui se profilent à horizon, si cela convient au jeune recruté, cet emploi devrait être pérenne". Il émet toutefois une réserve, jugeant le poste tel que décrit, peu valorisant "J'espère qu'au final, au bout de quelques mois ou d'une année, ce jeune aura reçu une formation pour qu'il puisse progresser et se lancer dans la vie. Dans tous les cas, on souscrit à ce projet puisque derrière il y a un emploi". Il fait ensuite remarquer que son groupe n'a jamais voté contre une délibération concernant l'emploi, puis rebondissant sur ce thème (l'emploi) et même s'il ne s'agit pas du sujet de la délibération, Yvon Garrec interroge le maire : "Je demande quel a été le souci de l'emploi breton quant à l'origine du granit employé pour les travaux de la place de la république. Du granit, on en a plein, alors celui-ci, vient-il d'une carrière de la région?". Même s'il le regrette, le maire répond que le granit utilisé par Eurovia, le titulaire du marché, ne vient pas de Bretagne. "Nous aurions pu exiger qu'il en soit autrement mais dans la réglementation des marchés publics, l'inscription dans le cahier des charges d'une exigence en matière de provenance n'est pas autorisée. Par ailleurs, le granit breton est plus cher et les granitiers bretons se fournissent aussi en chine… tout en profitant des subventions du Conseil Général".

La délibération sur l'emploi d'avenir destiné à satisfaire une fonction de propreté de la ville est close par un vote positif à l'unanimité des élus présents et représentés, moins une voix.

Projet rue Anatole Le Braz

Autre sujet à l'ordre du jour de ce Conseil : la demande d'intervention de l'Établissement Public Foncier (EPF) pour procéder à l'acquisition de parcelles sises rue Anatole Le Braz, à proximité de la mairie (Cf. Plan joint ICI). Il s'agit de deux biens bâtis, actuellement en vente, qui permettraient la réalisation à moyen terme d'un petit collectif, en front de rue, de maisons individuelles de ville et d'une structure d'accueil de personnes âgées ou en situation de handicap. "Ce projet a pour objectif de continuer à accueillir de nouveaux habitants tout en préservant le patrimoine et l'identité rurale de la commune" présente le maire, mais pour ce faire, il faut disposer de revenus et c'est pour cela que nous proposons de faire intervenir l'EPF qui fera le relai sur une période de cinq ans, jusqu'à ce que le projet soit concrétisé". Nicolas Le Glas (majorité) insiste sur le fait qu'il s'agit d'une belle opportunité et qu'il serait dommage de laisser cela à quelqu'un d'autre. "Les parcelles sont super bien placées et ce serait dommage de passer à côté". L'opposition, par la voix d'Yvon Garrec est d'accord avec ce propos en regrettant toutefois de devoir faire appel à l'EPF qui se substitue alors aux prérogatives des communes : "Une fois de plus, on délègue les pouvoirs de la commune à quelqu'un d'autre alors qu'on se plaint que les communes soient de plus en plus déshabillées. Je pense qu'on aurait pu l'éviter". Pour sa part, le directeur de l'EHPAD, Jean-Claude Dauphin, est appelé à faire un point sur la demande d'accueil sur Bégard : "Sur les 600 réponses recueillies lors de l'enquête 2009-2010 se rapportant aux attentes des personnes âgées de plus de 70 ans sur le canton de Bégard et, il en ressort qu'il y a des demandes d'hébergement ou d'accueil en centre bourg ou en centre-ville pour 215 d'entre eux, dont 155 Bégarrois".

Le Conseil vote en faveur de ce projet qui n'en est, pour l'instant, qu'au stade de l'étude de faisabilité. Ainsi, le prix d'achat n'est pas encore fixé.

Autres points…

Suite au départ à la retraite de Nicole Jugon au 1 er mai dernier (cf. article ICI) et à la réussite de Bertrand Menou au concours d'Adjoint Technique de 1ère classe, le Conseil valide la modification consécutive du tableau des effectifs. De même est approuvé le règlement intérieur "Travail, Hygiène et Sécurité".

Le projet de construction de services techniques sur la route de Trevoureg nécessite un permis de construire. Le Conseil autorise le maire à déposer et à signer le permis de ce projet dont la maîtrise d'œuvre a été confiée à Daniel LeLoup, architecte à Guingamp.

L'étude pour la viabilisation a permis l'estimation de tous les coûts des travaux nécessaires à l'élaboration du budget annexe du projet de lotissement de Trézélan. Cette étude menée par le cabinet ING Concept conduit à un prix de vente des lots du lotissement à 29.60 €.TTC le m2. La répartition consécutive sur les lots est donnée par l'annexe jointe ICI.

… et enfin, et encore, la réforme territoriale…

Une nouvelle fois, le préfet des Côtes d'Armor, par courrier recommandé en date du 10 avril 2013, sollicite l'avis du Conseil concernant l'arrêté portant la fixation du périmètre de la nouvelle Communauté de Communes constituée des actuelles communautés que sont Guingamp, Pays de Belle Isle en Terre, Pays de Bourbriac, Pays de Bégard et Pontrieux Communauté.

Une nouvelle fois, la quatrième, le Conseil s'oppose unanimement à ce projet, sachant, précise le maire, "que le projet alternatif de fusion entre Pays de Bégard et Centre Trégor, contrairement à certains échos parus dans la presse, a été jugé par le Préfet comme étant tout à fait recevable et qu'il sera examiné avec beaucoup d'attention". Il précise ensuite que dans le projet alternatif, rien ne s'opposera aux communes désireuses de sortir, par la suite, du périmètre Pays de Bégard-Centre Trégor, pour rejoindre le bassin de vie qui leur semble meilleur. "Je pense à Squiffiec, Trégonneau, Caouennec… Il va de soi, on l'a dit au Préfet, que nous ne nous opposerons pas du tout aux sorties du territoire, ni aux entrées bien entendu". Le premier adjoint au maire, Vincent Clec'h ajoute : "Nous n'avons pas voulu opposer les deux projets, Le Grand-Guingamp d'une part et Pays de Bégard-Centre Trégor d'autre part. Aussi, je regrette que dans les articles que nous avons lus, on ne respecte pas cette logique, qu'on ne respecte pas les positions prises et que bien que l'on ait déjà voté trois fois contre une incorporation forcée dans le nouveau périmètre "proposé", on continue d'insister à nous y inclure. De fait, on culpabilise Bégard, on nous rend responsable de l'échec du projet qui, je le rappelle, était à l'origine le projet d'une agglomération avec une commune de 15.000 habitants et d'un périmètre de 50.000 habitants autour. Ce n'est pas notre faute si le grand Guingamp ne se fait pas, quatre communes sur six ayant déjà voté contre".

Le Conseil vote à l'unanimité et une nouvelle fois, le rejet du projet de fusion avec Guingamp. Du côté de l'opposition, Yvon Garrec précise : "Nous ne votons pas avec vous, nous votons comme vous, mais ne peut-on pas ajouter : sans enthousiasme?".

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