Bon Sauveur - Renouvellement de l'équipe de direction

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Date de l'évènement: 
Mercredi, 29 Juillet, 2015

À l'occasion du Conseil d'Administration qui s'est réuni le vendredi 29 juin (2015), le président Roland Ollivier a présenté la nouvelle équipe de direction avec l'arrivée ...

... du nouveau Directeur Général Pascal Conan et du (nouveau) directeur des Ressources humaines et des Relations Sociales, Eric Yaouanc. Âgé de 55 ans, Briochin et Costarmoricain d'origine, Pascal Conan a rejoint l'hôpital du Bon Sauveur le 12 mai dernier. "Auparavant, déclare-t-il, j'étais directeur d'hôpital public en détachement à l'hôpital général de Dinan. Avant cela, j'ai dirigé pendant huit ans, l'hôpital Saint-Jean de Dieu, un établissement de santé mentale identique au Bon Sauveur et encore avant j'étais directeur général adjoint à l'hôpital de Saint-Brieuc". Quant à Eric Yaouanc, ce n'est pas un inconnu au Bon Sauveur puisqu'il en fût déjà le directeur des ressources humaines de 2009 à 2012. Il revient donc à son poste après avoir saisi des opportunités professionnelles qui lui ont permis de créer une société de recrutement spécialisée dans le domaine du social et du médico-social.

Pour le président Ollivier, ce fût aussi l'occasion de livrer quelques axes d'orientation stratégique : "Nous souhaitons que l'hôpital du Bon Sauveur soit ouvert sur son environnement avec l'idée que notre fondation est au service de la population d'un territoire très vaste. C'est une institution soudée qui a la volonté, la détermination, d'évoluer, d'avancer au service de la population et de mener différents projets. Dans le champ de la santé mentale tout d'abord; L'idée c'est que l'équipe soit au plus près des personnes et si cela a été largement engagé les années précédentes, cela va être amplifié. La fondation n'est donc pas uniquement des murs, Ce sont des professionnels, des familles, des usagers. Dans un contexte où les moyens sont de plus en plus comptés et c'est une réalité à laquelle nous devons faire face à Bégard, mais cela concerne aussi d'autres institutions, cela suppose d'adapter nos activités pour répondre à nos missions, sachant que la priorité est d'assurer le service aux usagers. Ensuite, on s'adapte !".

Pascal Conan qui prend ensuite la parole, se dit très heureux d'avoir rejoint la Fondation. "J'ai été très bien accueilli par la communauté médicale et par Gilbert le Blévennec. Il m'a été très facile de m'adapter, de m'intégrer… J'ai l'impression d'être dans l'établissement depuis de longs mois". Ce qui l'a frappé, c'est que la fondation est reconnue par les partenaires. "À la conférence de santé à laquelle j'ai récemment assisté à Saint-Brieuc, la Fondation a été maintes fois citée, par l'ARS notamment,  sur des sujets comme l'addictologie, le suicide; D'ailleurs, la Fondation se voit confier l'établissement d'un recueil épidémiologique des données sur le suicide sur le territoire. C'est donc un partenaire important, il faut le souligner". Il poursuit : "La Fondation a des projets. On travaille à l'accueil et à la prise en charge des patients, pour la rendre plus lisible; Accueil téléphonique, accueil administratif, accueil médical vont être restructurés sur Bégard mais aussi sur les structures du territoire. Comme l'a dit le président, on est une fondation ouverte" puis il termine en déclarant : "Avec le Docteur Le Guern, j'ai un partenaire avec lequel nous sommes parfaitement en phase sur ces orientations. Pour un directeur, il y a deux personnes importantes : le président du Conseil d'Administration et le  président du CME (NDLR : Commission Médicale d'Établissement Instance représentative de la communauté médicale). C'est un trio qui doit marcher en parfaite cohérence et cela me semble bien parti pour qu'il en soit ainsi. Un deuxième grand projet verra le jour en 2017; C'est la construction d'un centre médico-psychologique pour enfants et adolescents à Pabu, sur le site de l'hôpital, ce qui va regrouper les prises en charge des enfants à Guingamp. Voilà pour les deux grands projets, mais il y en a plein d'autres…".

Le Docteur René Le Guern qui intervient enfin se déclare satisfait de l'arrivée du directeur : "On sait qu'il connait bien le territoire. Il a une expérience très diversifiée qui va permettre à la Fondation de continuer à maintenir sa place et son offre de soin. On a eu une période un peu difficile, mais cela c'est bien passé grâce à Gilbert Le Blévennec; Maintenant que le temps de l'apaisement est terminé, les réalités sont là; Elles n'ont pas changé". Et parmi ces réalités, il évoque le problème de la ruralité – "j'ai l'impression qu'elle est facilement oubliée en haut lieu, et pourtant les organisations ne peuvent pas être totalement les mêmes. C'est plus facile d'organiser certaines choses en milieu urbain que d'avoir un espace extrêmement important, un diamètre d'une centaine de kilomètres pour nous" – les contraintes que sont les réductions budgétaires, la démographie médicale qui vieillit – "et qui est difficilement renouvelable du fait du manque d'attractivité des territoires ruraux" – l'urgence plus présente des prises en charge et le partenariat qui doit en découler avec les hôpitaux généraux, le passage d'une psychiatrie générale polyvalente à une psychiatrie plus spécialisée pour mieux répondre aux populations – "On arrive à un endroit et on peut se retrouver à un autre endroit et pour les populations, ce n'est pas toujours très compréhensible" – les démarches de certification pas toujours cohérentes puis il conclut : "Toute l'équipe est prête à continuer… Je suis donc rassuré même si je me pose des questions sur la ruralité, la démographie médicale et les financements".

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