De nombreux élèves pour commémorer l’Armistice de 1918

Mercredi 11 novembre (2015), la commémoration du 97ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 a été célébrée en présence des élèves des classes de CM2 de Julien Anthoine et de Marine Gonidec et d’une assistance fournie. Au monument aux morts, après ...

... le dépôt d’une gerbe, deux élèves – Lalie et Marie -  ont lu le message de l’UFAC(1) (NDLR : L’intégralité du message est accessible ICI) , suivies du maire, Gérard Le Caër, qui a donné lecture de celui de Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’État auprès du ministre de la défense en charge des anciens combattants et de la mémoire. (NDLR : Message du secrétaire d’Etat ICI). Après une Marseillaise jouée par la fanfare, l’un après l’autre, les élèves de Baloré ont déposé une rose sur le monument aux morts puis, en mairie, le maire a prononcé son discours avant de se rendre au monument aux morts de Trézélan. Dans son discours qui aura, deux jours plus tard, avec les effroyables attentats de Paris, un écho tout particulier et grave, Gérard Le Caër rappelle l’objet de cette manifestation – "la signature de l’armistice du 11 novembre 1918 qui mettait un terme à cette horrible tragédie que fût la première guerre mondiale. Ce fût une véritable boucherie humaine, cruelle et sans concession, et si nous célébrons avec beaucoup d’émotion et de solennité cet évènement, c’est d’abord pour rendre hommage aux soldats des deux camps - Ouvriers, paysans -  engagés dans cette tourmente meurtrière, pour des raisons que beaucoup d’entre eux ignoraient et condamnés à s’entretuer, aux ordres des pouvoirs en place, politiques certes, mais aussi économiques et financiers". Il invite ensuite chacun à faire preuve de vigilance - "Ce devoir de mémoire revêt extrêmement d’importance car il doit éveiller en nous ce sentiment de vigilance qu’il nous faut en permanence avoir. Nulle nation, surtout dans des situations de crise comme actuellement, n’est à l’abri de montées d’extrémismes, d’intégrismes, qui pourraient déclencher chez certains des envies belliqueuses, des envies guerrières ; Ce qui se passe à l’est de nos frontières est particulièrement inquiétant. Alors gardons l’œil ouvert et protégeons notre démocratie, au service de la paix, du partage et du respect des peuples" - puis s’adresse aux jeunes élèves présents, les exhortant à ne pas oublier cette période de notre histoire : "C’est le jour pour rappeler ce message d’espoir en la liberté, l’égalité, la fraternité. Vous serez, chers enfants, les citoyens de demain et vous aurez à vous déterminer sur des choix de société, des choix de vie et on ne peut faire ces choix d’avenir qu’en ayant une connaissance objective du passé, de l’histoire ; Votre présence ici, jeunes pousses de la Nation, nous réconforte et, outre la symbolique de la cérémonie qui fût fort belle, je sais qu’avec vos professeurs, vous allez travailler, étudier cette période de notre histoire qui ne doit pas être oubliée. Ces moments de commémoration sont des repères, des marqueurs d’histoire qui incarnent des valeurs et la morale de notre République".

Il remercie ensuite les personnes présentes, les représentants des associations commémoratives, René Allain, le président de la 146ème section des médaillés militaires de Guingamp qui a tenu à assister à la commémoration de Bégard, les représentants des corps constitués, les enfants et leurs parents, la musique et les porte-drapeaux, en rendant un hommage à Yves Keruzec, décédé le 28 octobre, qui fût l’un d’entre eux.

(1) UFAC : Union Française des Anciens Combattants