Yvon Garrec vs Jacques Le Bras : la valse des lettres ouvertes

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Date de l'évènement: 
Jeudi, 6 Février, 2014

Jeudi 6 février (2014) - Dans l'Echo du 22 janvier dernier, le Bégarrois Jacques Le Bras avait livré une lettre ouverte en réponse "au coup de gueule" de Chantal Rouzioux, conseillère municipale ...

... de l'opposition (BAGA), paru dans l'Echo du 6 novembre 2013 à propos de l'augmentation, selon elle, des  taxes locales. Dans cette lettre, Jacques Le Bras explique que s'il est difficile de "lire objectivement ses avis d'imposition, en utilisant une calculette, il est facile à chacun de vérifier". Comme il l'écrit, ses remarques "ont trouvé écho dans le Trégor du 5 décembre" qui indique, selon une source "fiable": le Ministère de l'Économie, que les Bégarrois paient 5€ de plus que la moyenne des communes de même importance. "Pour être crédible vis-à-vis du citoyen, il faut être honnête et objectif" écrit-il en poursuivant : "Pour la critique, voire le dénigrement, vous (de gauche… ?) et votre compère de la minorité (de la droite décomplexée) vous êtes les rois...". Puis s'adressant plus particulièrement à Yvon Garrec, conseiller municipal de l'opposition (Ensemble pour Bégard), il ajoute : "Expliquer la faillite de son collège (St Bernard) en étant fier d'avoir pu transmettre son contrat d'association à un nouveau collège à Plérin, je reste assis ! Comment les familles Bégarroises pourraient-elles le suivre ?". Enfin, il termine en vantant les mérites de la ville : "c'est une ville agréable, dynamique, où la quantité et la qualité des services publics, d'associations culturelles, sportives et autres est un exemple avec des personnels administratifs et techniques très compétents…" avant de conclure : "Maintenant, les Bégarrois attendent des propositions concrètes et réalisables. Par exemple, la fermeture de l'Ecomarché au centre-ville est catastrophique pour les séniors et les externes de l'hôpital; C'est un réel problème auquel il faudra trouver une solution. Bonne Lecture ! Et pour conclure, méditez sur ce proverbe arabe : Les chiens aboient… la caravane passe".

En réponse à ce qui précède, Yvon Garrec  a fait parvenir à la rédaction de Bvonline sa réponse que nous versons "au dossier" en l'état :

‟Les chiens aboient...la caravane passe. C'est la conclusion d'une lettre ouverte aux  Bégarrois parue dans l'Echo. L'auteur de la tribune invite les lecteurs à méditer le proverbe.  

Voici un résumé de mes réflexions. Sauf erreur de ma part, c'est la première fois, qu'avec une autre collègue du conseil, je suis assimilé à un chien par un opposant. Faut-il voir dans cette citation, la haute estime dans laquelle ce Monsieur tient ses semblables quand ils  ne partagent pas ses idées ?

Mes arguments concernant le collège privé ont fait mouche  puisque selon sa propre expression, ce Monsieur en « reste assis ». Très bien ! Qu'il ne se relève surtout pas ! On brasse moins d'air vicié, assis que debout.

Moi aussi j'ai lu le dossier du Trégor, sur les impôts locaux. Je trouve que ce papier, apporte de l'eau à mon moulin.  J'en arrive à une conclusion diamétralement opposée à cette de mon contradicteur. On paye plus d'impôts à Bégard que dans les communes de même taille aux équipements équivalents. Mais je réinvite chacun à se faire sa propre opinion en examinant ses feuilles d'impôts sur les 5 dernières années.

Un point d'accord tout de même. La fermeture de l'Ecomarché du centre-ville est un drame social  pour toute une population qui y avait ses habitudes. Je crains que la commune ne soit incompétente et impuissante à résoudre ce problème. Une réinstallation aura lieu dans la mesure où un professionnel aura la certitude qu'une affaire est économiquement viable en ce lieu.

Je ne sais pas si nous assistons à l'éclosion d'un thuriféraire patenté du régime Bégarrois ou aux gesticulations électorales d'une marionnette téléguidée par les mêmes mais je fais remarquer à ce brave homme que le risque d'enfourcher trop souvent un plume macérée dans le fiel ranci, c'est l'auto-empoisonnement. Je lui suggère donc de méditer l'adage populaire qui veut que « les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures”.

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