Cinquante ans de bonheur pour Raymonde et Joseph Trémintin

Envoyer un mailEnvoyer un mail
Date de l'évènement: 
Samedi, 30 Août, 2014

Samedi 30 août (2014), c'était la deuxième fois que les époux Trémintin, Raymonde et Joseph, passaient devant le maire. La première fois, c'était le 4 Août 1964, à Pluzunet devant ...

... le maire Francis Gauder et la deuxième fois, samedi dernier, devant le maire de Bégard, Gérard Le Caër, 50 ans après. Après avoir dit le plaisir qu'il avait à recevoir les épousés pour la célébration de leurs noces d'or, le maire leur adressera ses félicitations, "car 50 ans de vie de couple, de vie en commun, ce n'est hélas pas donné à tout le monde, les aléas de la vie en décidant parfois autrement". Il rappelle alors les parcours de chacun, rappelant que Joseph Trémintin a fait un apprentissage en mécanique à Tréguier de 1952 à 1955 après avoir fait sa scolarité à Mantallot jusqu'à l'âge de 14 ans. C'est ensuite à Paris qu'il exercera son métier dans différentes entreprises. Il passera aussi 28 mois "de l'autre côté de la Méditerranée, engagé dans la guerre d'Algérie". De 1971 à 1993, sa carrière se fait chez Alcatel, jusqu'à la pré-retraite puis la retraite. Raymonde Trémintin, quant à elle, a fréquenté les bancs de l'école de Pluzunet jusqu'à l'âge de 14 ans. En 1956, logée chez une tante à Paris, elle embrasse le métier de couturière dans la confection de luxe, en magasin, en atelier ou encore à domicile, ce qui lui permit plus tard d'élever son fils Eric. Tous deux parisiens par obligation professionnelle, ce n'est pourtant pas la Capitale l'écrin de leur rencontre. C'est le pardon de Kerbiquet à Cavan, lors d'une période estivale de congés. C'était le 5 août 1962, un dimanche donc, et après deux ans de fréquentation, "à un jour près" précise le maire, ils convolent en justes noces. (NDLR : Après vérification, 730 jours, soit très exactement deux ans ont séparé leur rencontre de leur mariage. Ceci dit, le 4 août 1964 annoncé comme étant le jour de leur mariage était un mardi… alors…). Mais… bref !

En 2002, le 1er avril, le lundi de Pâques, la retraite sonne pour Raymonde. Ils reviennent alors sur leurs terres, dans la maison familiale de Mantallot puis ils s'installeront ensuite sur Bégard. "C'est un bon choix" confirme Gérard Le Caër qui poursuit : "Aujourd'hui, vous vivez une paisible retraite, gardant votre petit-fils Guillaume, proche de son papy m'a-t-on rapporté. Vous aimez marcher, jardiner, chacun dans son domaine de compétence, le potager pour monsieur, les fleurs pour madame. Vous aimez recevoir famille et amis et vous vous occupez de la maman de Raymonde, ce qui vous honore". C'est après leur avoir souhaité "une longue vie de bonheur et de santé" que le maire a alors lancé un dernier "Vive les mariés". Du moins... un dernier… jusqu'au prochain !

Partagez cet article