Collège – De l'usage des produits psychotiques

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Date de l'évènement: 
Lundi, 12 Octobre, 2015

Lundi 12 octobre (2015), pour 106 élèves de 4ème (deux classes), de 5ème (une classe) et de 3ème (une classe) du collège François Clec'h, c'était l'une des deux journées – l'autre était le lendemain - de sensibilisation ...

... aux dangers de la consommation de produits provoquant des troubles psychotiques et de leurs conséquences possibles sur la route. Il est donc question de drogue et d'alcool. "Pour pouvoir aborder ce sujet, explique l'initiateur du projet, Yun Bourel, le CPE (Conseiller Principal d'Éducation) de l'établissement, il était intéressant de prendre le biais de la sécurité routière. On travaille en partenariat avec Objectif Autonomie qui intervient sur le thème de la sécurité routière et le FRAG (Formateur Relais antidrogues) qui fait une intervention "lourde" sur la conso des drogues".

Toute la journée, les jeunes, par demi classes, tournent sur des ateliers tels que le module route, l'atelier lunettes, le simulateur scooter, le témoignage accident et l'atelier fauteuil. Parallèlement, les classes de 4ème et la classe de 3ème reçoivent les enseignements de Roger Abiven, gendarme formateur du relais anti-drogue de Belle-Isle-en-Terre qui les informe de la législation et des conséquences de la consommation de drogues et d'alcool. Dans l'atelier «témoignage accident», intervient Denis Penndu; "Il est tétraplégique suite à un accident de la route qu'il a eu en 1984, explique Yun Bourel; Suite à cela, il a monté l'association Objectif Autonomie pour faire de la prévention routière. Il raconte son histoire, ce qui lui est arrivé… c'est assez dur et en même temps, c'est la réalité !". Dans l'atelier «lunettes», chaussés de lunettes simulant l'état éthylique ou celui consécutif à la consommation de drogue, les jeunes doivent effectuer un parcours; Ils découvrent alors la difficulté d'avoir des gestes assurés en cet état. Dans le «simulateur scooter», ils sont interpellés sur les conséquences des conduites à risque et dans l'atelier «fauteuil», ils mesurent la difficulté de se déplacer sans ses jambes.

À un âge où les tentations sont fortes, ces deux journées donnent aux jeunes des informations et des expériences pour qu'ils puissent appréhender les conséquences sur soi-même et sur les autres, des comportements à risques occasionnés par la consommation de produits qui dégradent la perception des choses, notamment en terme de sécurité routière… mais pas que !

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