Après une superbe java 2013, année de transition pour Gwallspered

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Date de l'évènement: 
Samedi, 25 Janvier, 2014

Humour et bonne humeur (et pas l'inverse !) étaient au rendez-vous pour la dernière assemblée générale de Gwallspered qui s'est déroulée le samedi 25 janvier (2014) dans "le bocal", le local que l'association occupe près de la maison des associations. À cette occasion ...

... et comme il se doit, en présence d'une quarantaine d'adhérents, le président Nicolas Galli - assisté d'Hervé Dubouays (vice-président) et de Leslie Dubois (secrétaire) - a fait le bilan de cette année 2013 qui a vu une "super édition de la Java dans les bois, avec un public qui suit de plus en plus l'édition, avec de plus en plus de monde, y compris sur le montage du projet" s'est réjoui le président qui a tenu à féliciter les bénévoles pour le "grand professionnalisme et le joli travail réalisé".

Palet noz et Java dans les bois ont animé 2013

Hormis la très réussie cuvée 2013 de la "Java dans les bois", l'année 2013 a été ponctuée par un autre évènement : le "Palet noz" organisé le 24 avril en partenariat avec le PKK (Plankennoù Koad Kavan). "Cette manifestation n'a malheureusement pas eu le succès escompté, rapporte Nicolas Galli, ce qui peut s'expliquer par le fait que les gens ont moins de facilité à s'approprier le palet que la boule bretonne". En effet, seules seize triplettes se sont inscrites, dont trois du PKK et le résultat financier est blanc (zéro euros). Le président conclut en indiquant qu'il faut réfléchir sur la formule, "peut-être l'organiser en marge d'un autre évènement". Puis ce fût, les 23, 24 et 25 août, la neuvième édition de la Java. Une "superbe édition" (NDLR : Toute la java est racontée ICI, ICI et ICI), même si elle fût entâchée de pillage au camping et sur le parking. "Ce fût un projet long à démarrer, se souvient Nicolas Galli. L'aménagement du site (NDLR : extension occupée par l'espace restauration) a permis de décongestionner le site par rapport à 2011 et a permis d'accueillir plus de public qui s'est senti plus à l'aise". Selon le président, organiser cet évènement devient quelque chose de facile, "enfin… ‟facile” entre guillemets, précise-t-il, car c'est quand même assez fatiguant avec beaucoup d'investissement pour ceux qui s'y collent. La semaine de démontage, c'était assez folklo avec la petite larme à l'œil en quittant le bois…". Il se dit très satisfait que la Java ait pu se dérouler en même temps que les fêtes de Bégard. "Ce n'était pas forcément un pari gagné au départ et après quelques discussions avec Jean-Claude Boëté (NDLR : Président du Comité des Fêtes) et son conseil d'administration, on a pu faire coller les deux…". "Ils ont même été en rupture de saucisses l'après-midi, et encore désolés pour les dommages collatéraux" ajoute-t-il évoquant un problème survenu dans les toilettes publiques de la Place de la République.

C'est après avoir remercié tous les bénévoles, les riverains, les membres de l'association, les services techniques de la ville – "sans eux, difficile techniquement d'organiser les choses" -  les partenaires, les journalistes que Nicolas Galli livre le bilan financier de l'évènement. Le montant des recettes a été de 144.802€; "C'est dire l'ampleur que cela prend, car je me souviens de fourchettes entre 110.000 à  115.000€ sur les dernières éditions. Là, c'est 30.000 en plus" analyse le président qui précise que le montant des dépenses a été de 135.303€, laissant ainsi un bénéfice de 9.499€, repas des bénévoles (3.000€) déduit. Parmi les dépenses, Nicolas Galli cite le cas de la location des barrières, auparavant prêtées par le festival des Vieilles Charrues, mais qu'il a fallu cette année financer à hauteur de 4.000€. "Il faut inclure tout cela dans un prévisionnel, résume Nicolas et essayer de garder des prix attractifs : Pass 3 jours à 32€, bière à 2€, boisson sans alcool à 1€… Vous connaissez les prix du festival qui sont parmi les plus bas de ce que l'on peut voir autour de nous".

Pour résumer le bilan financier 2013, le trésorier indique : "A la même période l'an passé, nous étions à ce niveau-là : 11.116€ et la Java est partie avec 300€ dans les caisses…". "Ce qui est pas mal !" dira avec humour l'un des membres présents. "Mais bon… avant la Java, on avait déjà payé des trucs" précise Nicolas Galli en toute transparence.

Boul noz, cousinade et plus… si affinité pour 2014.

Au programme de 2014, le bureau présente un projet de Boul Noz prévu en Avril, un projet de cousinade, un projet (septembre) de Dada (??) "qui cherchait un endroit pour s'implanter autour d'un grand concours de palet sur lequel on pourrait voir, sous chapiteau, un film, des artistes, un concert…" résume Nicolas Galli en l'absence de l'initiateur du projet. "J'ai évoqué, dit-il, le site de Baloré qui avait bien plu pour CarnavalaBeg'art (NDLR : Article ICI)".

Autre projet, avec la MJC de Pays de Bégard : la fête de la musique le samedi 21 juin. "Cela se fait sur Guingamp, sur Lannion, alors pourquoi pas à Bégard. C'est un projet MJC, dévoile le Président, c'est quelque chose que nous avons eu l'idée de faire, mais Eric et Laura  cherchent un partenariat, une association qui pourrait se greffer dessus, une association qui fait de l'évènementiel sur Bégard…".

Enfin, pour la fin de l'année (premier week-end des vacances scolaires de Noël 2014), Gwallspered a réservé la salle des fêtes. Que s'y passera-t-il ? Les organisateurs ont plus de onze mois pour y réfléchir ! À suivre donc…

En résumé, une forte remobilisation de l'association et des finances saines…

Dans la balance de ce qui s'est passé en 2013, les plus ont été, selon le président, le grand investissement des membres de l'association - "avec des réunions très suivies" - et grâce à une Java très réussie, une remobilisation de l'association. "On voit des têtes que l'on voyait avant, que l'on ne voyait plus et que l'on revoit maintenant, sans compter les nouvelles têtes qui ont intégré l'association". Les moins, ce serait la faible diversification des projets sur l'année de la Java. "Ça va mais si des gens se sentent motivés pour faire autre chose en dehors de la java sur cette année-là, il ne faut pas hésiter, faut proposer" insiste le président qui poursuit : "On a par ailleurs un peu de mal à se retrouver en dehors des réunions… Or, pour beaucoup, on a besoin de discuter, en dehors des mails. Il faut redynamiser le bocal ! Il ne s'y passe rien ! C'est glauque ! Ceux qui veulent intégrer l'asso, quand ils passent le pas de la porte, ils se disent : c'est quoi ça ?". "Bon, ça va… tu peux entrer dans la pièce…" s'amuse un adhérent.

Pour conclure, en annonçant la démission du bureau, le président fige la balance 2013 : "On a une trésorerie sans trop de gamelle, ce qui pourrait motiver ceux qui vont venir après nous. J'ai passé deux superbes années en tant que président, mais deux années éprouvantes et mon sentiment maintenant c'est que le bureau, les gens qui le composent ne sont plus aussi extensibles qu'avant. Avant, c'était central Bégard, tout le monde était à 300m à la ronde… maintenant il faut poser un rencard, car le bébé a grandi".  

"Ce n'est pas au bureau de porter les choses", précise Hervé Dubouays. Pour les présidents, l'association est un support pour toute personne ayant envie d'organiser un évènement. "Des gens ont une idée; Ils se retrouvent entre eux, expose Nicolas Galli, puis avec le bureau, on en discute, on lance le truc mais ce n'est pas le bureau qui va être le tronc commun de l'évènement; Ce sont les initiateurs de l'évènement qui réunissent les infos, qui gèrent le truc. Le bureau est un support… notamment en ce qui concerne le trésorier". Il faut revoir le fonctionnement selon lui, ce que confirme une adhérente : "Moins le bureau se donne un fonctionnement centralisateur, plus le collectif s'organise autour des objectifs de l'association. Maintenant, est-ce que la hiérarchie doit être invisible ? On a grandi, on a vieilli, alors faut-il se poser la question : c'est quoi faire partie de Gwallspered maintenant ?".

En résumé, ce qu'il ressort du tour de table, c'est que le fonctionnement est à revoir. Le bureau ne doit plus être le centralisateur des projets, mais le facilitateur de plus de spontanéité créative de ses membres, avec un fonctionnement plus dilué, où le bureau, s'il est juridiquement et financièrement incontournable, ne peut plus initier et piloter tous les projets.

En l'absence de candidatures pour occuper les postes du bureau, avec Nicolas Galli en appui,  c'est à un groupe d'une vingtaine d'adhérents qui se sont déclarés motivés et relativement disponibles qu'il appartiendra de préparer les rendez-vous à venir et de former un nouveau bureau… car nouveau bureau, juridiquement, il faudra !

 

►►► Au fil du temps … Pour information, la précédente Assemblée Générale de Gwallspered s'était déroulée le samedi 26 janvier 2013 – Article ICI

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