Vœux du maire : "Pour chaque fin, il y a un nouveau départ"

Envoyer un mailEnvoyer un mail
Date de l'évènement: 
Jeudi, 5 Janvier, 2017

Jeudi 5 janvier (2017) - Même si grippes et gastros ont quelque peu décimé les rangs, en sus de citoyens, les représentants des commerçants, artisans, professions libérales, de la gendarmerie, des pompiers, de l'hôpital du Bon Sauveur, de la paroisse, des associations, ...

... du personnel communautaire et communal, des syndicats (Smictom et Eaux du Jaudy) mais aussi la députée Annie Le Houérou, les conseillers départementaux Cinderella Bernard et Vincent Le Meaux et le président de l'intercommunalité défunte, Vincent Clec'h… bref, plus de 250 personnes, ont répondu favorablement à l'invitation du maire pour ce début de soirée au cours duquel Gérard Le Caër a adressé ses vœux pour la nouvelle année. "C'est le début de la Saga ! Aujourd'hui, demain, samedi et dimanche ; Et le week-end d'après, on remet ça" déclare le maire en évoquant la traditionnelle tournée des vœux du Pays de Bégard ; "Ce qui n'est pas mal dans notre canton, c'est que l'on réussit à boucler l'affaire en deux semaines… Tant qu'à faire". Pas sûr que l'année prochaine cette tournée ait lieu, quoiqu'elle pourrait marquer l'attachement des élus de l'ancienne intercommunalité, délégués dans la nouvelle, au territoire du Pays de Guingamp. A suivre donc… "C'est une tradition que de faire le tour du canton, un canton devenu énorme qui est passé en 2015 de 7 à 23 communes… ce qui n'allège pas la tâches des élus en termes de représentation, ni les estomacs… mais plus sérieusement, ce sont des moments de rencontre, d'échanges, d'humanité, de dialogue et aussi de convivialité… Ce sont des moments dont nous avons besoin et aujourd'hui, peut-être plus que jamais" déclare le maire avant de passer la parole à la directrice générale des services de la commune.

Pour la directrice générale des services, 2017 sera une année de changements

Pour Hélèna Denis-Pesrotel, la directrice générale des services de la commune, "2017 sera une année de renouvellement, de réorganisation et de changements". Renouvellement électoral notamment avec l'élection présidentielle les 23 avril et 7 mai prochains, puis les législatives les 11 et 18 juin – "mais aussi avec l'application du troisième et dernier volet de la réforme territoriale - la loi NOTRe(1) promulguée en aout 2015 et qui, au travers de ses 55 articles, donne une nouvelle définition des compétences, portant sur l'accroissement du rôle des régions et le renforcement de l'intercommunalité". "Elle est sensée améliorer la transparence et la gestion des collectivités territoriales… et on y est !" annonce la directrice. En effet, la communauté d'agglomération issue de la fusion des communautés de communes de Guingamp Communauté, Pontrieux communauté, Pays de Bégard, Bourbriac, Pays de Belle-Isle-en-Terre, Callac Argoat et Paimpol Goëlo, dénommée GP3A est née le 1er janvier 2017 pour une durée illimitée. GP3A(3), c'est 57 communes, 74.293 habitants, 1.108 km2 et 67 habitants par km2.

L'année 2017 sera aussi une année de changement, avec la dématérialisation et la signature électronique. "Après la dématérialisation comptable en 2016, la plateforme « Chorus pro » a été mise en place au 1er janvier dans le cadre du développement de la facturation électronique visant à la rendre obligatoire pour les émetteurs de factures à destination de l'Etat, des collectivités locales et de leurs établissements publics respectifs". Cette obligation est effective depuis quelques jours pour les grandes entreprises, elle le sera en 2018 pour les entreprises de taille intermédiaire, en 2019 pour les PME et en 2020 pour les microentreprises. "Fastoche… vous allez me dire ! lance Hélèna Denis-Pesrotel ; Il suffit d'envoyer un email (NDLR : Mél in french !) avec la facture en pièce jointe… Mais en fait, il s'agit de procédures bien plus complexes, qui nous plongent dans une multitude d'incertitudes, de codes, de paramétrages, de référentiels, de liens… Et ce n'est pas fini ! 2017 sera l'année de dématérialisation en de nombreux domaines, actes administratifs et budgétaires, ouverture des données brutes de la collectivité pour les rendre accessibles et utilisables par tous, via le net". Changements aussi en 2017 pour les autorisations d'urbanisme, "désormais instruites par le PETR(2)  du Pays de Guingamp, à titre onéreux, alors qu'elles l'étaient, instruites, gratuitement par les DDTM(4) avant que l'Etat se désengage" ; "Mais la commune, comme avant, reste la porte d'entrée pour l'accueil et le conseil et conserve ses compétences pour valider les quelques 300 autorisations d'urbanisme reçues chaque année" rassure la DGS(5).

L'année 2017 sera aussi une année de changement pour les habitants, notamment en matière de délivrance des cartes d'identité : "Par courrier du 19.08.2016, la commune a été informée des nouvelles modalités de délivrance des titres réglementaires à compter du 1er décembre 2016", annonce la directrice générale des services. Elle rappelle que la Bretagne est une région d'expérimentation et qu'en Côtes d'Armor, le traitement des dossiers a été confié aux 22 collectivités disposant déjà du dispositif de recueil pour les passeports. En sus des équipements déjà en place, quatre autres dispositifs ont été prévus et 3 communes supplémentaires ont été dotées. "Eu égard au dynamisme démographique, social, économique de notre territoire et eu égard aux 350 demandes enregistrées chaque année, le maire, unanimement soutenu par le Conseil, a sollicité auprès du Préfet, l'obtention d'un dispositif de recueil (NDLR : Voir "Conseil Municipal (1/2) – Nouvelle contrariété administrative de la part de l'Etat"). Le Préfet n'ayant pas répondu favorablement à la demande du maire, de fait, la commune de Bégard n'instruit plus les demandes de carte d'identité. "Vous avez désormais la possibilité d'effectuer une pré-demande via internet puis de prendre rendez-vous avec une commune équipée du dispositif" explique Hélèna Denis-Pesrotel. Au plus proche, il faudra donc se rendre à Guingamp (35km A/R-42min), ou à Pontrieux (31km-46mn), ou à Rostrenen (117km-1h52mn) ou encore à Saint-Nicolas-du-Pélem (98,4km-1h54mn). "Ce nouveau procédé a pour vocation de sécuriser la Carte d'Identité et sa procédure de délivrance… toutefois, il est regrettable de voir, une fois encore, le service public s'éloigner de l'usager. Cela aurait été le cas de la trésorerie sans la mobilisation de nos élus, de nos collègues et de près de 1.400 citoyens signataires de la pétition contre la fermeture de la trésorerie de Bégard et pour le maintien du service public de proximité".

La directrice livre ensuite quelques chiffres matérialisant la vie de la commune en 2016. Ainsi, en matière d'urbanisme, les services ont instruit 11 permis de construire pour des maisons individuelles, 1 permis pour un lotissement - celui de Trézélan An Ti Skol - 60 déclarations préalables et 130 certificats d'urbanisme ; "Quatre-vingt-sept (87) DIA(6) ont été transmises contre 70 l'an passé" annonce Hélèna Denis-Pesrotel qui précise que la signature d'une DIA par la commune ne signifie pas qu'elle se porte acquéreur. "Plus nombreux cette année, les biens ont trouvé acquéreurs, et c'est bon signe". Côté Etat Civil, 57 décès, "toujours trop nombreux, mais moins nombreux que l'année passée (73)" ont endeuillé les familles. La moyenne est de 55 décès/an sur les dix dernières années. Les mariages ont été rares en 2016 : 9 pour 12 en 2015 et 39 bébés ont vu le jour (45 en 2015).

"Soixante-dix (70) agents sur la commune, 55 sur la résidence Kreiz-Ker… Alors, oui, nous sommes nombreux…" conclut la directrice générale des services ; "Des fonctionnaires au service d'une population, comptée par l'INSEE à 4.851 habitants au 1er janvier 2017, des fonctionnaires investis dans la collectivité, des fonctionnaires soucieux de répondre aux nouvelles et nombreuses obligations réglementaires, des fonctionnaires qui s'adaptent aux renouvellements, aux changements et aux réorganisations, mais aussi et surtout, des fonctionnaires soucieux de répondre aux attentes et d'être à l'écoute de la population"

(NDLR : Pour écouter l'intégralité de l'intervention d'Hélèna Denis-Pesrotel, cliquer ICI : Intervention d'Hélèna Denis-Pesrotel)

Dernier bilan communautaire pour Vincent Clec'h

"Je suis ici en tant qu'ancien président de la communauté du communes du Pays de Bégard, entame Vincent Clec'h, puisque depuis le 1er janvier 2017, elle n'existe plus au profit de la création de GP3A(3). Il redit alors ce qu'il a dit lors de la cérémonie de clôture du 21 décembre dernier (NDLR : Voir "CdC du Pays de Bégard : "Nécrospective"), en rappelant les priorités notamment en matière d'actions économiques : "Toutes les zones d'activité ont été requalifiées, Maudez et Mikez sur Pédernec, la croix Blanche sur Squiffiec et son extension de 8.000m2 (NDLR : Voir "La zone de la Croix Blanche propose 8.000m2 supplémentaires"). Il rappelle que la zone de Coat-Yen sur Bégard va bénéficier de travaux de voirie et de stationnement "qui vont considérablement améliorer les conditions d'accueil et de circulation" et qu'elle va recevoir un atelier relai de 300m2 qui permettra d'accueillir un créateur d'entreprise. "Nous sommes actuellement en mesure d'accompagner tous les porteurs de projets" affirme l'ex président communautaire qui poursuit son exposé : "Nous avons financé à hauteur de 110.000€ la rénovation de 3 commerces communaux : Squiffiec, Saint-Laurent et Kermoroc'h et acté une participation financière pour le commerce de Trégonneau". Il met en lumière l'action menée sur Kermoroc'h, "une opération remarquable puisqu'elle s'inscrit dans l'extension du service de portage de repas et surtout, la mise en place d'un partenariat entre la CdC, la commune, le restaurateur privé, le foyer logement et le Comité Cantonal d'Entraide" (NDLR : Voir article "Extension du portage des repas : une opération exemplaire !").

Il parle ensuite de l'aménagement numérique : "Après avoir participé financièrement à la montée en débit sur Pédernec, nous nous sommes inscrits dans le projet 2017-2018 de Bretagne Haut-Débit avec la fibre optique sur les communes de Saint-Laurent, Landébaëron et Trézélan pour Bégard" et du tourisme, qu'il considère comme étant une activité économique importante pour le territoire, "avec la réalisation de notre projet innovant et expérimental d'Office de Tourisme Hippomobile, la construction de 10 chalets au camping du Donnant, l'aménagement d'une cuisine neuve pour notre hébergement collectif (NDLR : Voir "Le camping du Donant s'équipe d'une cuisine"), nos chemins de randonnée équipés et entretenus, le projet de mise en valeur du site du Palacret qui devra lui donner une dimension économique et touristique sans renier les valeurs de l'éducation populaire (NDLR : Voir "Le Palacret : On y vient à pied, mais ce n'est pas la maison bleue !").

Il évoque ensuite le portage des repas, "qui va permettre la distribution de plus de 21.900 repas sur une année pleine" et le transport à la demande "qui trouve son rythme de croisière", parle de l'inauguration de la maison commune sur Pédernec "qui s'inscrit dans le « bien vieillir » et qui montre que l'intercommunalité peut être un outil au service des communes" et rappelle que 2016 a été la première année de la crèche communautaire qui était auparavant associative avec 11 agents et 451.000€ de budget ;  "C'est un service public de proximité, indispensable, qui est pérennisé, sans oublier le pôle petite enfance et son RPAM(7) qui coordonne 90 assistantes maternelles". Dans son inventaire rétrospectif et communautaire, il cite le conventionnement avec la MJC, reconduit pour 2017, avec 161.000€ de subventions, "qui pérennise la MJC comme acteur incontournable de l'enfance-jeunesse sur notre Territoire", le lancement de la construction de la maison médicale à côté de la maison commune de Pédernec, "qui va permettre d'équilibrer la présence médicale sur le territoire et de répondre à une forte demande des professionnels de santé et de la population". Toujours sur Pédernec, il rappelle qu'un architecte a été retenu pour la construction d'une salle de sport communautaire, laquelle fait partie des projets portés au contrat de territoire signé en décembre avec le Conseil Départemental, lequel "va permettre de mobiliser 1,3M€ de subventions pour 6,1M€ de projets communautaires et communaux. Cela montre l'importance de l'action publique comme développeur de nos territoires et le dynamisme de nos collectivités". L'année 2016 fut aussi l'année de la vente de l'ancienne gendarmerie, "qui va permettre la rénovation pour 6 logements familiaux et donner l'autofinancement à la collectivité pour ses autres projets et toujours dans le sens de l'intérêt général". Sur ce dernier point, il tient à remercier l'ensemble des élus communautaires, "qui m'ont accompagné et soutenu dans ce projet, à l'unanimité moins une". Bien qu'il ne l'ait pas nommée, "une" est Chantal Rouzioux qui s'est opposée à ce projet (NDLR – Voir : "Quand la gendarmerie… ne fait plus rire personne !").

"Toutes les réalisations 2016 et ses inscriptions budgétaires 2017 s'élèvent à 3.5M€ d'investissements, résume Vincent Clec'h ; C'est bon pour le territoire, c'est bon pour les entreprises locales et plus généralement, c'est bon pour l'emploi et nous devrons suivre toutes ces actions au sein de l'agglo qui a été créée" et au sein de laquelle le Pays de Bégard sera représenté par 10 délégués (sur 86), la ville de Bégard l'étant par 4 d'entre eux. Il clôt son intervention en rappelant les axes fixés par la charte fondatrice de GP3A - proximité, service public, préservation des particularités territoriales (MJC et EM3R), gouvernance territoriale et politique partagée, maitrise de la fiscalité) – et la constitution de l'exécutif de 25 élus, où le Pays de Bégard aura 3 élus, 2 vice-présidents, 1 conseiller délégué et où toutes les sensibilités politiques seront représentées.

(NDLR : Pour écouter l'intégralité de l'intervention de Vincent Clec'h, cliquer ICI : Intervention de Vincent Clec'h)

Vincent Le Meaux :  "Aide-toi et l'Etat t'aidera"

Un Vincent peut en cacher un autre et l'intervenant suivant, est Vincent Le Meaux, le « co-conseiller » départemental du Canton de Bégard qui remercie le maire de l'avoir convié à cette cérémonie. "C'est un moment d'échange républicain qui est nécessaire dans un temps où trop de contrastes existent entre chaque citoyen". Pour le Conseiller Départemental, la société française et tout citoyen du monde peut s'interroger aujourd'hui sur son avenir, "sur cette planète qui n'a peut-être pas offert toutes les espérances, comblé tous les espoirs que l'on pouvait avoir l'an passé dans les mêmes circonstances… Des espoirs, des espérances qui ont été secoués par un monde en complet bouleversement, en complète restructuration et en tout cas, nous, individus, devons nous interroger sur le sens que nos édiles souhaitent donner à notre monde". Il s'interroge, "en tant que citoyen" sur ce qu'il peut faire pour les uns et les autres, pour ses voisins, ses proches, sa famille, "et tout simplement pour la République". "Etre citoyen dans une république aujourd'hui, ça a du sens lorsque l'on prend le temps d'y réfléchir". L'année 2017 sera une année électorale, "mais aussi une année de remise en marche sur un certain nombre de sujets, tels que l'environnement, l'économie, l'implication associative dans les loisirs…" ; Il forme le vœu "que chacun, chacune s'interroge sur le sens qu'il veut donner à son rôle de citoyen dans cette république qui est belle, qui doit promouvoir l'individu quelles que soit son origine, ses pensées, ses croyances et son envie (NDLR : ou plutôt sa façon ?) de vivre, afin d'éviter que les extrêmes n'aient l'envie ou l'ambition de prendre le destin de notre république entre leurs mains, leurs mains dures, violentes et virulentes". Pour l'élu départemental, 2017 ce sera "une année citoyenne et républicaine".

"Il faut que nous soyons, nous, à la fois élus et citoyens, dans nos fonctions, des hommes et des femmes capables de porter les espoirs de nos concitoyens avec les moyens que nous avons, poursuit Vincent Le Meaux ; Les moyens sont extrêmement limités, contraints, nous avons vécu des années difficiles de redressement du Pays, mais dans nos collectivités, nous avons aussi durement ressenti cette politique d'économie de l'argent public". Pour lui, les solutions sont aussi en chacun : "quand on est élu de la République, on essaye de trouver les moyens d'agir, d'avoir de l'ambition, de l'envie d'agir, même s'il est difficile d'obtenir des subsides publics". "Il faut avoir du bon sens, de l'imagination lance-t-il avant de synthétiser d'une façon tout autant volontaire que défaitiste : "Aide-toi et l'Etat t'aidera !".

Il évoque alors les mobilisations qui ont eu lieu autour du secteur public, et notamment dans le territoire du Pays de Bégard : Fermeture de classe en 2015-2016, fermeture de la trésorerie. "Elles ont payé car nous avons su définir un cap, une espérance pour notre territoire ; Il y a encore des combats à tenir - la délivrance des cartes d'identité en est un – car il faut maintenir le service public en proximité ; C'est le bien qui reste à ceux qui n'ont plus de patrimoine (NDLR : "C'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas" est la phrase consacrée prononcée lors des états généraux des socialistes en 2009).

Pour lui, le service public va permettre de réduire les inégalités sur le territoire, "et nous avons contribué à faire en sorte que le Département maintienne cette solidarité territoriale à l'endroit des communes ; Il ne faut pas oublier les communes, qui resteront toujours, quelles que soient les réformes, la porte d'entrée du citoyen et de la citoyenne. Ces élus sont les sentinelles de la République. Ce sont elles et eux qui permettent à nos territoires de rester debouts quand ça ne va pas bien". Il forme le vœu que le Département soit au rendez-vous "de la vivacité des territoires au travers de la vie associative et culturelle […] C'est déterminant ! Ce sont des vecteurs formidables de développement local, plus forts parfois que l'activité économique" et de conclure : "Même si les agglos deviennent aujourd'hui, la porte d'entrée du développement économique et de l'aménagement, il ne faut pas que ces structures oublient tout le champ de l'action envers le service à la population, le service de loisir. Nous devons être vigilants pour avoir des agglomérations en capacité de porter les espérances économiques et d'aménagement du territoire tout en ayant à cœur d'assurer les solidarités entre les individus et les communes". Ce fut, incontestablement une intervention politique et électorale… Manifestement, ce soir, Vincent Le Meaux était en campagne électorale… en double campagne !

(NDLR : Pour écouter l'intégralité de l'intervention de Vincent Le Meaux, cliquer ICI : Intervention de Vincent Le Meaux)

Pour Cinderella Bernard, le combat 2017, c'est la réforme sociale engagée par le département

Un Conseiller départemental peut en cacher un autre… et c'est donc au tour de Cinderella Bernard d'intervenir : "L'année 2016 aura été marquée par un contexte économique et social tendu sur notre département. Au-delà des frontières de notre canton, on pourrait évoquer l'affaire des sables coquilliers ou celle des projets miniers qui touchent de près la commune de Pédernec, ou encore de l'accueil des migrants de Calais". Elle signale à ce sujet que plusieurs familles de réfugiés ont été accueillies sur le canton et que "cette situation d'accueil inédite soulève un certain nombre de difficultés, notamment en ce qui concerne l'accueil des jeunes mineurs isolés". Elle évoque ensuite la crise profonde de l'agriculture, en 2016, comme en 2015 et comme en 2017 : "L'agriculture ne peut s'inscrire dans une logique libérale de marché. Elle est notre bien commun, nécessaire à la survie de l'humanité et à l'aménagement de notre territoire. Trop nombreux, cette année, ont été les petits exploitants que vous avons retrouvés dans nos permanences et qui ont tourné le dos à leur passion faute de pouvoir en vivre. Il est urgent de changer de logiciel, l'a si bien rappelé Noël Bernard (NDLR – Voir "Crise agricole - Soutien des élus du Territoire : "il faut changer de logiciel !").

Elle rappelle les luttes menées en 2016 contre la disparition du service public en milieu rural : la trésorerie de Bégard, l'hôpital de Trestel, la sous-préfecture de Guingamp… "et aujourd'hui, c'est l'avenir de l'hôpital de Guingamp qui nous préoccupe, ainsi que la présence postale sur notre canton". Pour la candidate à la députation en 2017, "le service public, tant mis à mal cette dernière décennie, est pourtant une belle invention qui met en exergue la notion du bien commun et permet d'appliquer la solidarité nationale au plus proche du citoyen, l'objectif étant de permettre à tous, sans distinction, de vivre dignement". En citant Jean Jaurès sur le fond : "le service public est le patrimoine de ceux qui n'ont rien", elle démontre au passage que PC et PS partagent des valeurs communes sur le sujet (CQFD), puis elle précise sa pensée : "Le service public tient également le rôle d'amortisseur social. Il régule l'emploi et maintient une égalité territoriale". Elle se recentre ensuite sur son mandat d'élue départementale et elle déclare : "C'est avec le même attachement au service public que j'ai combattu, avec mes camarades du groupe communiste, aux côtés des salariés et de l'intersyndicale, la réforme des ressources humaines impactant l'emploi au Département, premier employeur des Côtes d'Armor ; On est en train d'amener un système de gestion privée dans un service public ! Economie, efficacité, contrôle, sont les faire-valoir de cette nouvelle gestion. Toute la communication faite autour de cette réforme n'a fait que contribuer à dégrader l'image du fonctionnaire. Ce n'est pourtant rien d'autre qu'un choix politique. La majorité de gauche, avait, elle, préféré partager le travail en permettant la création de plus d'une centaine d'emplois" (NDLR : Lors de cérémonies de vœux qui ont suivi celle-ci, elle dit toutefois son plaisir d'avoir entendu Alain Cadec, le président du Conseil Département, louer le travail réalisé par les fonctionnaires territoriaux du Département).

Sur sa lancée, elle évoque la fin, en 2016, d'Itinéraire Bis, "qui n'aura permis qu'une reprise partielle des emplois" ; "C'est un outil de moins ! Cette association était une plateforme culturelle dans le département et elle œuvrait, notamment au collège de Bégard, avec un impact près positif auprès des élèves et des enseignants". Toujours dans le domaine de la culture, elle déplore la baisse de la subvention attribuée à la MJC par le Département (-4.000€). "Si aux yeux de certains, elle semble plus égalitaire au niveau Département, cette baisse remet en cause l'équité des territoires car nous ne disposons pas de multiples outils culturels en milieu rural, contrairement au milieu urbain". Elle se veut néanmoins rassurante sur ce point en indiquant qu'à sa demande, Alain Cadec s'est engagé par écrit à ne pas réévaluer à la baisse la participation du Département à la MJC et à maintenir ses deux emplois associatifs. Sa préoccupation reste toutefois intacte en ce qui concerne le développement de l'offre de l'enseignement musical.

Elle revient à Bégard en parlant de l'aire de covoiturage de Coat-Yen, "qui ne semble pas encore séduire les automobilistes. Il n'est pourtant pas difficile de faire 100 mètres de plus… cela permettrait de garantir la sécurité de tous… J'espère très sincèrement que nous parviendrons à convaincre ces automobilistes qui, par leur action citoyenne de co-voiturage, œuvrent pour la protection de l'environnement", et c'est sur ce point qu'elle tire le trait en bas de son bilan 2016.

En 2017, pour Cinderella Bernard, c'est la réforme sociale annoncée par l'exécutif qui sera un enjeu majeur des politiques de solidarités et apparemment, cela a mal commencé avec la non reprise (par le Département) du déficit du comité d'entraide de Ti Jikour qui intervient sur une partie du canton Bégard. Cela s'est traduit par une reprise du Comité par une association privée. "Soyez-en assurés : aucun maire ne se satisfait de la situation que connait Ti Jikour aujourd'hui. Laissé aux mains d'un privé qui ne partage pas les valeurs de solidarité qui sont les nôtres : son nouveau président met un point d'honneur à appeler « Clients », les bénéficiaires et n'hésite pas à inciter les familles à participer aux dépenses d'aide sociale, d'aide à domicile afin de garantir une prestation de qualité". "Oui… Mais ceux qui n'ont pas les moyens, ceux qui n'ont pas de famille, comment feront-ils ? interroge l'élue départementale qui en déduit : "Voilà ce qui arrive quand on place la finance au cœur des préoccupations et non l'humain d'abord. La droite départementale se satisfait d'avoir trouvé un repreneur qui plus est, envisage de reprendre toutes les structures déficitaires du Département… Elle portera la responsabilité de l'accroissement des inégalités sociales". Elle ajoute qu'au vu de l'évolution des discussions sur la réorganisation des services à domicile, le Comité d'Entraide de Bégard et de Pontrieux n'auront pas d'autre choix que de fusionner, "au risque de voir s'installer sur leur secteur d'intervention, une concurrence qui pourrait bien être financée par le Département lui-même, dans le cadre de l'appel à projet qu'il compte mettre en place. Dans ce contexte, nous serons vigilant à ce que toutes les personnes de notre canton puissent bénéficier d'une aide à domicile à la hauteur de ses besoins, car il serait inacceptable que l'une d'entre elles se voit refuser l'accès à une aide au prétexte que le coût d'intervention est trop élevé… et c'est déjà une réalité aujourd'hui".

Elle parle enfin de la fondation du Bon Sauveur, "qui a vu la subvention départementale diminuer de 350.000€ en 2016" et assure tout faire "pour qu'en 2017, la Fondation retrouve a minima son niveau de financement antérieur à 2016" et d'ajouter : "Vous l'aurez compris, bien qu'étant dans la minorité, les débats peuvent être rudes au sein de l'assemblée Départementale, tant nos idées divergent. Mais ces débats sont nécessaires car chaque orientation prise a un impact immédiat sur votre quotidien et seul le débat d'idées pourra servir l'intérêt général tant qu'il est argumenté et respectueux. Mais si nous avons pu nous faire entendre sur les modalités d'attribution du RSA, nous sommes loin de trouver un accord sur l'organisation des services à domicile" et de conclure, avec une dernière virgule politique : "et puisque je viens d'évoquer brièvement le RSA, sachez que 25.840 foyers Costarmoricains bénéficient du RSA socle ou de la prime d'activité… et permettez-moi une remarque à ce propos : il est fréquent qu'on vienne me voir en me disant : tout de même, il y en a qui abusent des aides sociales… Ma réponse est toujours la même : ce qui me choque, ce sont ceux qui ne veulent pas partager leurs richesses, pourtant produites grâce à nous tous, même les pauvres, car ils sont malgré tout consommateurs ; La fraude sur le RSA, c'est 1% à l'échelle nationale (NDLR : Soit 100 millions d'euros selon nos recherches), et la fraude fiscale, c'est 80 milliards d'euros. Moi, je n'ai jamais rêvé d'être pauvre… Et vous ?". Comme Vincent Le Meaux, mais pour d'autres ambitions, Cinderella Bernard était, elle-aussi, en campagne, ce soir !

(NDLR : Pour écouter l'intégralité de l'intervention de Cinderella Bernard, cliquer ICI : Intervention de Cinderella Bernard)

Gérard Le Caër : A chaque fin, il y a un nouveau départ

Comme il se doit, c'est au maire qu'est revenu la conclusion de cette soirée. En ouverture de son intervention de clôture, Gérard Le Caër livre un point de vue sur la situation d'insécurité qu'entretiennent les extrémistes religieux et dit combien il sera attentif, lors des prochaines élections, aux positionnements politiques et aux moyens mis en œuvre pour lutter contre ce fléau. "Du sang, des larmes et une angoisse perpétuelle… De la grande cité berlinoise au petit village de Saint-Etienne du Rouvray, de Bruxelles à Nice, d’Ouagadougou à Istanbul, aucun endroit n'a été épargné, pas une minute de répit. C’est une vie sous état d’urgence, en permanence ; En 2016, comme en 2015 d’ailleurs, le monde aura vécu au rythme de Daesh avec une inquiétude pour les services de sécurité et une impuissance politique avérée, quels que soient les partis aux commandes du moment, car on observe que plus ce groupe terroriste est en mauvaise position dans son califat autoproclamé, plus les apprentis djihadistes reviennent, ressurgissent, fichés ou pas, solitaires ou en groupe, imprévisibles quant à leur mode opératoire et aux lieux ciblés"… C'est ainsi qu'il décrit ce fléau. Il dit son respect vis-à-vis des fonctionnaires qui le combattent sans relâche et invite, une nouvelle fois, à faire preuve de discernement : "Je veux à nouveau, ce soir, livrer un message pour l’amour, la paix et aussi l’amitié entre les peuples, la justice sociale, le partage et la solidarité, le respect de l’autre, de la démocratie et de la République. Nous devons rester unis, debout, sans diabolisation, d’instrumentalisation, mais en faisant preuve de discernement, car ce serait une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué. Vous savez, pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ ; J’y crois. J’y souscris. Je milite pour".

S'attachant ensuite plus particulièrement à la commune de Bégard, il revient sur les évènements qui se sont déroulés en 2016 : l'inauguration du groupe électrogène de l'EHPAD – "véritable nécessité pour nos soixante-douze résidents, eu égard à leur degré de dépendance. On ne mégote pas avec la vie des gens pour qui une panne de courant pourrait être fatale" (NDLR - Voir : "Désormais, l'EHPAD est alimenté en courant continu") – les grands travaux engagés en ce même lieu – "accessibilité, sécurité, bien-être des résidents et des agents sont au cœur de ce vaste chantier qui s’achèvera dans dix-huit mois" (NDLR - Voir "2016 sera l'année des gros travaux – Épisode 2 : Le Foyer Logements") – la distribution, toujours en ce même lieu, des colis de Noël, qui a permis au maire et à Jean-Claude Dauphin, le directeur de l'EHPAD, de recevoir une marque importante d'estime, grâce aux éloges formulées par Yvette Tuffery, l'une des résidente (NDLR – Voir : "Douceur liquide et douceurs gourmandes pour les 535 anciens de la commune") – la fermeture annoncée de la Trésorerie – "Après les menaces sur les écoles, les bureaux de poste, voilà l’avenir et le sort de cinq salariés mis en cause par une décision technocratique, forcément validée par les politiques aux affaires, sinon il n’y a plus rien à comprendre, décision qui ne peut qu’affaiblir la présence du service public dans nos communes rurales" (NDLR – Voir "Conseil Municipal (1/2) – Le maire s'oppose, dénonce, constate et exige…", "Fermeture de la trésorerie : ça sent le sapin… Michel !", "Fermeture de la trésorerie : "Le Préfet méprise notre statut d'élu" et "La trésorerie est sauvée… YES !") – la bonne saison d'Armoripark - "Le 3 avril, Armoripark ouvre ses portes et accueillera 60 246 visiteurs au cours d’une saison estivale de bonne tenue, de bon niveau…" – l'inauguration de la cuisine semi professionnelle de Trézélan, l'inauguration de la rue Saint-Nicolas – "complètement réaménagée pour quelques 300 000 euros" (NDLR - Voir : "Nouvelle rue Saint-Nicolas : "Chapeau !") – la mise en lumière du transformateur du Roudour – "merci à Erwan Le Bourdonnec qui a imaginé, dessiné l’architecture. Merci à Alain Samson, Ingénieur principal de la ville et à ses équipes, nos équipes, qui ont construit, réalisé cet ouvrage magnifique" (NDLR – Voir : "Belle entrée de ville lumineuse au Nord-Ouest (Photos)") – la venue de Yann Kersale à la Tannerie – "Ce fut un honneur pour nous d’accueillir un artiste de cette dimension, qui depuis plus de trente ans maintenant parcourt la planète pour décliner ses créations artistiques lumineuses, un artiste mondialement connu qui exposait à New-York avant d’arriver à Bégard, comme quoi, qui peut le plus peut le moins" (NDLR - Voir : "Yann Kersalé : le génie de La Tannerie (Photos)"). Après avoir évoqué ce dernier point, Gérard Le Caër, a tenu à remercier "ceux et celles qui exposent maintenant dans les douze lieux que l’on recense, pour le plus grand profit de la culture, de la création, de l’imaginaire, pour le plus grand profit de nos concitoyennes et concitoyens. C’est évident, il nous faut continuer à encourager et accompagner toutes ces initiatives culturelles qui donnent un sens à notre engagement politique. Il est permis de rêver, de croire et de militer pour un monde meilleur, cela passe fatalement par l’action culturelle".

Après la pause estivale, l'inventaire se poursuit avec les travaux de sécurisation de la rue Saint-Bernard – "consentis par la ville au droit de l’école privée catholique Anne Leroy" (NDRL : Voir "La rentrée sera "secure" à Anne-Leroy") – la piste de trial de Gwerun – "conjugaison des efforts de tous : Roue d’Or Bégarroise, mairie, divers bénévoles, qui aura permis cette réalisation au bénéfice des nombreux amateurs de VTT que compte la Roue d’Or Bégarroise" (NDLR : Voir "Les chaos de la Roue d'Or Bégarroise") – la rentrée scolaire – "plus de mille élèves, 1 033 exactement qui ont franchi la porte de nos cinq (!) établissements, ce qui est vraiment une bonne performance et reflète la bonne santé démographique de notre collectivité" – la fête du Pot Koz – "Jardin solidaire, jardin partagé, moments de rencontre pour échanger sur les savoir-faire, les graines, les plants, les techniques, les recettes de cuisine simples avec des produits naturels… Une belle journée. Je salue Colette Pincemin, la responsable et son équipe pour leur implication et la motivation qui est la leur et qui ne s’arrête pas là. Nous allons maintenant mettre à disposition de l’association demandeuse une cuisine, afin qu’elle puisse dispenser des cours de cuisine aux volontaires (NDLR : Voir "Le beau dimanche paisible et partagé du Pot'Coz") – l'inauguration des nouveaux services techniques – "Quelques six-cent personnes ont participé à cette superbe journée, jusqu’à tard dans la nuit, chacun ici se reconnaîtra, mais quel bonheur de concilier sérieux, protocole, découverte et convivialité sur un site fonctionnel pour les quelques trente agents que compte ce service, qui ont pour mission quotidienne de veiller sur cent kilomètres de route, quinze hectares d’espaces verts et deux hectares trois-cent de bâtiments, sans oublier le service aux associations et la propreté au quotidien de notre territoire" (NDLR : Voir "De l'ère révolue des cantonniers à celle des playmobils (Galerie)") – le démarrage des travaux de la place du centre – "conformément à notre programme électoral, volonté politique de moderniser, de prendre part à la défense du commerce local de proximité, à son renouveau, oui nous souhaitons renforcer l’attractivité du centre-ville et c’est donc la troisième place que nous livrerons au printemps prochain, ceci complété d’un aménagement artistique autour de l’église" (NDLR : Voir "Dans trois mois commencent les travaux de la nouvelle place du centre !", "Le gros chantier de la Place du centre commence lundi !", "Travaux de Place du centre : Alors… piscine ou parking souterrain ?" et  "Place du Centre – Première étape : le bassin d'orage ! Kesaco ?") – l'accueil des nouvelles familles – "au nombre de soixante-cinq. Dans ces soixante-cinq nouvelles familles figure une famille de réfugiés politiques venant du Kosovo. Ils se sont bien intégrés à la commune de Bégard, les trois enfants sont scolarisés chez nous. Je suis très fier de cette action humanitaire, fier d’apporter de l’aide à ceux qui souffrent, qui ont dû quitter leur sol, car ils y risquaient la mort. Merci aux élus qui m’ont accompagné sur ce dossier, merci aux réseaux de soutien et d’accompagnement de cette famille, qui est parmi nous ce soir…Nous sommes prêts, décidés à accueillir une deuxième famille, solidarité, humanité, ne doivent pas être de vains mots" – (NDLR: Voir "Soixante-cinq nouvelles familles sur la commune").

Pour 2017, il parle bien entendu de la nouvelle communauté d'agglomération – "je ne reviens pas sur ce qui a été dit tout à l’heure, mais nous resterons vigilants à ce que les valeurs de proximité perdurent, se développent même et que des structures comme la crèche Ti Poupigou, l’école de musique, la MJC (forte de 930 adhérents) ou encore le Palacret ne soient pas mises en danger. Cette nouvelle communauté d’agglomération, cinquante-sept communes, soixante-quinze mille habitants a l’obligation à très moyen terme d’apporter un plus globalement au citoyen, sinon cela n’aura servi à rien. Vigilance, traitement égalitaire, efficacité de proximité, devront guider notre action publique en la matière" – d'un futur aménagement artistique autour de l'église – "Je n’en dis pas plus pour le moment, car on y travaille" – le démarrage, dès l'été 2017, de la déconstruction du collège puis de sa reconstruction – "Sa livraison est prévue à la rentrée de septembre 2019 et ça va changer de paysage dans le quartier croyez-moi, quand on pense à la médiathèque qui sera en face et à l’avenue Pierre Perron qui sera recalibrée - chaussée, piétonnement, parkings".  Le coût de reconstruction du collège, soit douze millions d'euros, est entièrement financé par le Conseil Départemental. "Encore du travail pour les entreprises et d’excellentes conditions de travail à venir pour les élèves, les professeurs, les différents personnels. Un collège neuf ça attire du monde, c’est du plus pour notre territoire" ajoute le maire.

Et pour finir, il prononce ses vœux… du moins, il les formule : "Je vous souhaite une belle et heureuse année ainsi qu’à vos proches, de la réussite dans vos nobles entreprises. 2017 est l’année des défis à relever, des montagnes à soulever. Je fais donc mienne, en ce tout début d’année, la phrase de Nelson Mandela, dont l’immense portrait orne mon bureau et m’inspire bien des réflexions et des choix : « cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on y arrive ». Quel beau sens commun !".

(NDLR : Pour écouter l'intégralité de l'intervention de Gérard Le Caër, cliquer ICI : Intervention de Gérard Le Caër)

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Notes (1) NOTRe : Nouvelle Organisation Territoriale de la République – (2) PETR : Pôle d'Equilibre Territorial et Rural – (3) GP3A : Guingamp Paimpol Armor Argoat Agglomération – (4) DDTM : Direction Départementale des Territoires et de la Mer – (5) DGS : Directrice Générale des Services - (6) DIA : Déclaration d'Intention d'Aliener, formalité imposée à tout propriétaire qui souhaite vendre un bien immobilier sur une zone de préemption – (7) RPAM : Relai Parents Assistants Maternels

Partagez cet article